A défaut d’avoir pu aller à Oslo à cause du gentil volcan Eyjafjöll (allez-y prononcez le!), je me suis régalée avec ce gâteau de nos amis les Norvégiens… Je suis tombée sur la recette dans ce joli blog Cooking Books
Ingredienser : (« Ingrédients » pour les pauvres incultes qui ne savent pas parler norvégien)
160g de farine ** 60g de beurre fondu
80mL de lait demi écrémé ** 2 œufs
1 cuiller et demi de levure chimique ** ~ 180g de sucre
2 bâtonnets de rhubarbe coupés en petits morceaux et laissés macérer dans un sirop (eau+sucre)
J’y ai ajouté pour ma part : 3 petites fraises et 3 cuil à soupe de noisettes en poudre (de l’amande aurait été meilleure)
La oss kokk ! (« Let’s cook », merci google translation, si ça se trouve je viens de dire « Salut les morues » en norvégien…)
1/ Faites cuire votre sirop, une fois fait, déposez y les petits morceaux de rhubarbe et laissez macérer une bonne heure voire plus.
2/ Mélanger dans un saladier, les oeufs et le sucre jusqu’à obtenir un mélange mousseux, jaune pâle. Ajoutez le beurre fondu et le lait tout en mélangeant. Ajoutez ensuite la farine, la levure et la poudre de noisettes.
3/ Préchauffez le four à 180°. Dans un moule beurré, versez la préparation. Égouttez la rhubarbe et déposez sur la pâte vos petits morceaux de rhubarbe et fraise de façon à recouvrir entièrement la surface de la pâte.
4/ Enfournez pour 30 à 35 minutes à 180°. Laissez refroidir. Vous pouvez servir vos parts nappées du sirop à la rhubarbe (bon ok, ça fait un peu sucré sur les bords j’abuse…)
Elle se sent seule dans ce corps qu’elle traîne littéralement. Elle veut une place dans ce monde. Il a perdu une part de lui même et porte un lourd secret dont il essaie de débarrasser son corps. Il ne veut pas faire partie du monde. Ses amis sont les nombres. Ils se croiseront, se reconnaitront, partageront leur solitude et s’éloigneront. Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes. Ils occupent leur place dans la série infinie des nombres naturels , écrasés comme les autres entre deux semblables, mais à un pas de distance[…]il avait appris que certains nombres premiers ont quelque chose de particulier.
Les mathématiciens les appellent « premiers jumeaux ».
Il pensait qu’elle et lui étaient deux nombres premiers jumeaux, isolés et perdus, proches mais pas assez pour se frôler vraiment.
(Paolo Giordano, La solitude des nombres premiers. Avril 2010)